NUIT BLANCHE 2021 : la voie scintillante par Florian Jouhaud
Créée en 2002 par la Ville de Paris, la Nuit Blanche est une manifestation gratuite et ouverte à tous qui accueille un public nombreux chaque année. Depuis sa création, pas moins de 3000 artistes ont été invités à participer.
Célébration de la création contemporaine sous toutes ses formes, Nuit Blanche transforme la capitale du crépuscule à l’aube et invite chacun à vivre une expérience esthétique hors du commun ainsi qu’à se réapproprier la ville.
Cette année, Nuit blanche aura lieu durant la nuit du 2 au 3 octobre 2021 dans Paris et l’Espace Niemeyer aura le plaisir d’accueillir l’installation lumineuse de Florian Jouhaud. Cette voie scintillante se trouvera sur le parvis extérieur et sera donc visible depuis la place du Colonel Fabien.
‘La voie scintillante” est une installation légère et délicate.
Des points en lévitation, réfléchissant une éclairage stroboscopique, brodent un nouvel horizon lumineux dans Paris.
C’est une expérience visuelle et poétique qui est proposée au regard de tous les publics depuis les abords de l’Espace Niemeyer.
La ”voie scintillante” s’inspire des éclats lumineux des catadioptres routières visibles dans le paysage rural nocturne.
Parfois et à quelques endroits dans la nuit noire, les catadioptres provoquent le scintillement d’une courbe grâce aux phares d’une automobile lointaine.
Ce flashs, soudains et éphémères, mettent en relief des lignes du paysage, ponctuent ses anfractuosités.
C’est de cette poésie élémentaire du quotidien que la Voie Scintillante s’inspire pour proposer une œuvre simple et onirique, accessible à tous.
Florian Jouhaud – Pailum
Avant d’être artiste, Florian Jouhaud est à l’origine paysagiste D.PL.G après une formation obtenue au sein de l’ENSP de Versailles.
C’est après plusieurs expériences professionnelles à Paris et en Belgique dans des agences de conception lumière et d’urbanisme nocturne qu’il a développé une sensibilité pour le paysage de nuit et son corollaire l’éclairage public.
En exposant une posture critique vis-à-vis de l’utilisation uniquement fonctionnaliste, techniciste et sécuritaire de l’éclairage qu’il façonne une démarche artistique expérimentale sur une définition sociale et esthétique de la lumière dans la matérialisation du paysage.
En d’autres termes, ses productions artistiques cherchent à redonner une signification culturelle à la lumière, à faire émerger un paysage nocturne porteur de félicité et d’identité.
Pour cela il développe des installations lumineuses simples rendant sensible l’usage de la lumière dans l’espace public afin d’attiser le désir d’autres horizons nocturnes. L’objet artistique devient une fête des possibilités.